Portes de Masjid Al Aqsa – Liste complète des 11 Babs/Portes
La mosquée al-Aqsa, nichée au cœur de la vieille ville de Jérusalem, est un symbole vénéré d'une profonde signification religieuse dans l'Islam. Sa présence iconique n’est pas seulement architecturale ; il résume des siècles d’histoire riche, incarnant l’essence spirituelle de la foi musulmane.
Vue d'ensemble Les portes impressionnantes de Masjid Al Aqsa, gravés de récits culturels et religieux, servent de portails vers les époques islamiques précédentes.
Chaque porte, ornée de motifs complexes, raconte une histoire de résilience et de dévotion, reflétant les diverses cultures et civilisations qui ont laissé leur marque sur cet espace sacré.
Ce sanctuaire sacré a été témoin du flux et du reflux du temps, résistant au contexte des événements historiques. Son importance ne se limite pas à un seul moment mais s’étend à travers les générations, favorisant un profond sentiment de connexion entre les fidèles.
La mosquée al-Aqsa témoigne de l’héritage spirituel durable de l’Islam, invitant les croyants du monde entier à participer à son caractère sacré et à se plonger dans la profonde tapisserie de l’histoire religieuse et culturelle qu’elle renferme.
En tant que phare de foi et d’histoire, la Masjid al-Aqsa continue d’inspirer respect et respect, invitant chacun à explorer les profondeurs de son étreinte sacrée.
Qu'est-ce que Masjid Al Aqsa ?
La mosquée Al-Aqsa est la principale mosquée congrégationnelle au sein de la mosquée Al-Aqsa dans la vieille ville de Jérusalem. Bien qu'il soit parfois appelé al-Masjid al-Aqṣā, ce nom se rapporte principalement à l'ensemble de la zone où il se trouve.
Pourquoi la mosquée Al Aqsa est-elle si spéciale ?
Niché au cœur de la vieille ville de Jérusalem, le La mosquée Al-Aqsa revêt une importance religieuse importante.
Les musulmans le considèrent comme le troisième lieu saint après La Mecque et Médine, le complexe d'Al-Aqsa abritant le Dôme du Rocher, mosquée Qably et du Masjid Al Buraq.
Construit au 8ème siècle après JC, on pense que c'est le lieu où le Prophète Muhammad (PSL) est monté au ciel pour une nuit.
Combien y a-t-il de portes dans la mosquée Al Aqsa ?
La mosquée comporte 15 portes, dont 10 ouvertes et cinq fermées. Situées principalement sur le mur à l'ouest, les clés de la porte sont détenues par le Waqf islamique, mais cela n'inclut pas la porte marocaine.
Cependant, l'accès est subordonné à l'autorisation de la police, qui réglemente l'entrée sur le site. Nous explorerons les 10 portes ouvertes dans ce blog ainsi que leur signification historique.
Que dit le Coran à propos de la mosquée Al Aqsa ?
Masjid Al-Aqsa est mentionnée à plusieurs reprises dans le Coran. L’un de ces exemples inclut le verset 17 : 1 suivant dans le chapitre Al Isra :
"Gloire à Celui qui a transporté son serviteur de nuit d'Al Masjid Al Haram à Al Masjid Al Aqsa ; les environs dont Nous avons béni, afin que Nous puissions lui montrer certains de Nos signes. En effet, Il est celui qui entend, qui voit."
Liste des portes de la mosquée Al Aqsa
Le complexe de la Masjid al-Aqsa compte 15 portes, dont 10 sont actuellement ouvertes et cinq fermées. Situé principalement le long du mur qui se trouve à l'ouest, le Waqf islamique détient toutes les clés sauf celle de la porte marocaine.
Toutefois, l'ouverture ou la fermeture des portails est soumise à l'autorisation de la police, qui réglemente l'entrée sur le site. Les portes ouvertes de la mosquée Al Aqsa comprennent :
- Bab al Asbat (la porte de la tribu)
- Bab al Hittah (La porte de la rémission)
- Bab al Atim (La Porte des Ténèbres)
- Bab Ghwanimah (Porte de Bani Ghanim)
- Bab An Nadhir (La porte de l'inspecteur)
- Bab al Hadid (La Porte de Fer)
- Bab al Qattanin (Porte des marchands de coton)
- Bab al Matarah (la porte des ablutions)
- Bab as Salaam (Porte de la Tranquillité)
- Bab al Silsilah (Porte des Chaînes)
- Bab al Magharibah (La porte marocaine)
Porte 1 – Bab al-Asbat (la porte de la tribu)
Ancienne porte estimée, la porte Asbat tire son nom des premières autorités, Ibn Al-Faqi et Ibn Abdullahbi. Initialement construites par le souverain mamelouk Baibars, les portes ont été rénovées à l'époque ottomane.
Selon la légende, le sultan Soliman Ier aurait initié la rénovation des murs de Jérusalem après un rêve troublant.
Située vers le mur au nord du Haram Al Sharif, la porte Asbat se dresse au niveau de la double porte et de l'autre côté de l'Awab Mihrab Mariam. L'entrée est ornée de décorations impressionnantes.
La partie survivante du portail présente une seule ouverture avec un arc semi-circulaire, caractérisé par un chanfrein à 45 degrés et un arc intérieur segmenté. La maçonnerie du mur, mesurant 1.20 mètre de longueur, laisse entrevoir l'existence de deux portes.
S'étendant vers l'ouest, le mur de la porte s'aligne sur l'architecture islamique primitive et les dimensions de Bab al-Hashmi, comme l'a noté Ratrout.
Bab Al Asbat possède une largeur de porte de 2.81 mètres, une largeur de seuil à l'intérieur de la porte mesurant 3.30 mètres et une hauteur d'arc de 4.30 mètres. Située au niveau du sol, cette porte facilite de manière unique l'entrée des ambulances dans la mosquée en cas d'urgence.
Porte 2 – Bab al Hittah (La porte de la rémission)
Située du côté nord de la mosquée al-Aqsa, cette porte (également connue sous le nom de porte Barclay) est l'une des plus anciennes et sert de principal point d'entrée pour les visiteurs du côté nord de la ville d'al-Quds.
Bien que sa date exacte de construction soit inconnue, elle a subi des rénovations au cours des périodes Ayyubi et Ottomane. Ornée de cintres conçus pour contenir des lampes, cette porte est la porte d'entrée de la vieille ville d'Al-Quds.
La porte d'entrée survivante se caractérise notamment par une ouverture singulière comportant un arc semi-circulaire avec un chanfrein distinct à 45 degrés et un arc intérieur segmentaire, un élément de conception couramment observé dans de nombreuses portes de l'enclave, en particulier Bab al-Hashmi.
Porte 3 – Bab al-Atim (Porte du Sinaï)
Également connue sous le nom de Porte du Sinaï ou Porte des Ténèbres, Bab al-Atim est l'une des portes de la vieille ville de Jérusalem. Il est situé près de la mosquée Al-Aqsa. La porte revêt une importance historique et religieuse et son nom dérive de sa proximité avec la route menant à la péninsule du Sinaï.
Comme de nombreuses portes de la vieille ville, elle présente des caractéristiques uniques et joue un rôle dans les points d’accès vers et depuis la ville historique.
Connue sous différents noms, le plus célèbre étant Bab al-Aa'tam en raison de la route sombre venant du nord, la porte est reconnue comme Bab al-Malik Faisal (Porte du roi Faisal) parmi les habitants de Jérusalem, un nom attribué après un 1930 (ou 1943 CE) visite et généreuse contribution du roi Faisal d'Irak pour sa restauration.
D'autres noms incluent Bab al-Mu'azmiyya et la porte de l'école Bab a-Dawadariya, liées à al-Mu'azmiyya et à l'école adjacente a-Dawadariya.
Porte 4 – Bab Ghwanimah (Porte de Bani Ghanim)
Vue depuis le mont du Temple, cette porte revêt une importance historique. Cette porte est plutôt petite par rapport au reste des portes.
Anciennement appelée Porte d'Hébron, elle sert désormais de point d'accès depuis le secteur musulman de la ville antique. Notamment, le niveau de la rue moderne de ce côté du Mont du Temple est un peu plus haut que la plate-forme sacrée elle-même.
Suite à un malheureux incident où le portail a été incendié par un groupe radical, il a été rénové. Le mur sud est le mur de soutènement du Mont du Temple.
Porte 5 – Bab An Nadhir (La porte de l'inspecteur)
Cette entrée a subi des rénovations sous le règne du roi Moathem Sharaf Ad Din. Doté d'une hauteur d'entrée importante mesurant 4.5 m, son nom vient de l'inspecteur de la mosquée al-Aqsa et de la mosquée Ibrahimi, qui vivaient à proximité. Auparavant identifié comme Michael's Gate et Prison Gate.
Porte 6 – Bab al Hadid (La Porte de Fer)
Cette entrée du côté ouest, historiquement connue sous le nom de Porte d'Aragun, a acquis cette désignation de son rénovateur, le prince Aragun Al Kamili, qui fut simultanément le père fondateur de la prestigieuse école d'Araguniyah.
Porte 7 – Bab al Qattanin (Porte des marchands de coton)
Construit par le sultan Muhammad bin Qaloun, le porte du marchand de coton la porte se trouve du côté ouest de la mosquée. Il permet de se rendre au Marché du Coton, et tire son nom de cette association. Vénéré pour son esthétique, il est connu pour sa beauté.
La façade orientale, donnant sur l'intérieur du Haram as-Sharif, présente un pignon semi-circulaire et des muqarnas. Le portail, situé à environ neuf marches au-dessous de la cour intérieure, possède un sommet en forme de dôme semi-circulaire avec une clé de voûte noire et cinq rangées de muqarnas.
La porte, mesurant quatre mètres de hauteur et deux mètres et demi de largeur, est couronnée d'un linteau droit.
Porte 8 – Bab al Matarah (La porte des ablutions)
Située dans le couloir à l'ouest de la mosquée al-Aqsa, cette porte donne accès au Dôme du Rocher. Contrairement aux autres portes menant aux quartiers de la Vieille Ville, elle mène à une source d'ablution ou de purification, à savoir une fontaine construite par un sultan vers l'époque Ayoubi.
Porte 9 – Bab as Salaam (La Porte de la Tranquillité)
Également connue sous le nom de porte de Dawud ou de porte du sorcier, c'est une porte relativement haute avec des pierres superposées décorant la porte. Les doubles portes sont en bois et ont une seule ouverture qui permet à une seule personne de passer lorsque les deux portes sont fermées.
Porte 10 – Bab al Silsilah (Porte des Chaînes)
La Porte des Chaînes, une porte d'entrée importante vers la mosquée principale et l'une des portes importantes d'Al-Aqsa, a été construite à l'époque d'Ayoubi et est située le long de l'ouest de la célèbre mosquée.
Rénové par les Ayoubis, il s'élève à une hauteur considérable et présente une entrée impressionnante avec une fente qui facilite le passage d'une personne lorsque la porte n'est pas complètement ouverte.
Érigé par le sultan Sulayman Ier au XVIe siècle, ce sabil d'Al-Quds présente une conception rectangulaire avec une niche ornée d'un arc brisé. La niche présente une rosace, reconvertie en une rosace des croisés, et porte une inscription de fondation datant de 16.
Une auge richement décorée rehausse le fond de la niche, ce qui en fait l'une des portes les plus attrayantes de la mosquée.
Porte 11 – Bab al Magharibah (La porte marocaine)
La porte marocaine est en fait construite au-dessus d'une autre porte de la période hérodienne connue sous le nom de Barclay's Gate. Au fil des années, le niveau du sol à l'extérieur de cette porte initiale s'est élevé de plusieurs mètres jusqu'à ce qu'elle soit finalement murée au Xe siècle.
Carte des portes de la mosquée Al Aqsa PDF
Voir le PDF détaillé des portes de Masjid Al Aqsa.
Résumé – Portes de Masjid Al Aqsa
En tant que symbole d'une profonde signification religieuse et bénéficiant d'une histoire qui s'étend sur des siècles, la mosquée al-Aqsa et ses portes témoignent de la riche tapisserie de l'Islam.
Au-delà de sa grandeur architecturale, la Masjid al-Aqsa se distingue par sa myriade de portes impressionnantes et historiquement significatives, chacune portant sa propre histoire et contribuant au caractère sacré de la mosquée qu'elles ornent.
Ces portes ne sont pas simplement des entrées physiques mais des portails vers un voyage spirituel et un lien avec le patrimoine culturel. Les conceptions complexes et les merveilles architecturales de ces portes constituent un témoignage visuel du savoir-faire de leurs constructeurs et de l'héritage durable de l'Islam dans la région.
Masjid al-Aqsa n'est pas seulement un lieu de culte ; c'est un sanctuaire sacré qui résonne avec les valeurs fondamentales de dévotion et de patrimoine culturel. Les pèlerins et les visiteurs sont attirés par ses terres sacrées, recherchant non seulement une présence physique mais aussi une expérience immersive qui transcende le temps et l'espace.
En embrassant la diversité de ses portes et l'essence spirituelle qu'elles incarnent, Masjid al-Aqsa continue de constituer un phare d'unité et de respect pour les musulmans du monde entier. La mosquée est vénérée par les musulmans pour son importance historique et culturelle.